Né Jean Baptiste Poquelin en 1622, fils du tapissier ordinaire de Roi. Il commence sa carrière théâtrale vers 1643. L'année suivante, il fonde avec un famille de comédien, les Béjart, l'« Illustre Théâtre », prenant le nom de Molière. Il fait faillite en 1645 par manque de succès et donc de financement. Le duc d'Épernon, alors protecteur de Madeleine Béjart, donne son nom à la nouvelle troupe qu'il fondent en 1646. C'est à cette époque que Molière connaît ses débuts en tant qu'acteur comique avec des pièces telles que L'Étourdit ou Le Dépit Amoureux. Le succès de ces deux pièces leur octroie la protection du frère du Roi et Molière devient directeur de la troupe de la « Commedia Dell'arte ». Il connaît un très grand succès en 1659 avec Les Précieuses Ridicules, ce qui l'entraîne dans les polémiques littéraires de son temps. Après plusieurs pièces, il joue l'Écoles des Femmes qui est censurée en 1663 car contraire aux bienséances. Cependant, Louis XIV lui accorde une pension cette même année.

LE TARTUFFE 1664

C'est la première œuvre censurée de Molière. En effet, le personnage principal étant un dévot mais aussi un hypocrite et un libertin, elle est censurée par le Roi sous la pression de la Cabale des Dévots qui se sent offensée et plus jouée pendant cinq ans. Il décide alors de se faire oublier et écrit Dom Juan en 1666 qui fait un scandale et est aussi censurée. Malgré cela, il reste sous la protection du Roi et crée ensuite plusieurs autres pièces comme George Dandin et Le Malade Imaginaire.

Il meurt en 1673 mais n'ayant pas abjuré sa profession de comédien, il échappe de peu à la fosse commune grâce à l'intervention du Roi.

C'est avec des œuvres comme Tartuffe et Dom Juan que Molière s'est hissé au rang de plus grand artiste de son époque.

Malheureusement, de nos jours des pièces de théâtre sont toujours censurées comme par exemple Voyage au pays du sonore ou l'Art de la question de Peter Handke, car ayant assisté aux obsèques de Slobodan Milosevic, son œuvre est vue par les directeurs de théâtre comme une propagande.